Rassemblement du 9 Juillet 2012 – Conférence Sociale Intervention de Vincent Delbar Secrétaire Général UD CGT Nord

Publié le par militants-cgtnord

http://idata.over-blog.com/4/22/43/62/1-w-120709-Conf-sociale-Lille-C.MIOUX/P1050192.jpgRassemblement du 9 Juillet 2012 – Conférence Sociale

Intervention de Vincent Delbar Secrétaire Général UD CGT Nord

 

Camarades,

 

Le 6 mai, grâce à la bataille des idées que nous avons menée, nous avons participé activement à mettre fin au règne de Sarkozy 1er.

 

Lors des législatives, nos combats contre les idées fascisantes ont permis de ne pas permettre au front de la haine de ne pas disposer de toute l'audience qu'il revendique.

 

Ces combats ne sont pas terminés. Ils demandent à ce que chacune et chacun d'entre nous reste vigilant et actif.

 

Politiquement aujourd'hui, le climat apparait comme plus favorable. Ce réchauffement ne doit pas pour autant nous laisser de glace au risque de voir nos espoirs fondent comme neige au soleil.

 

Ce 9 juillet s'ouvre "la conférence sociale". Nous ne pouvons que nous féliciter que le gouvernement prenne enfin la peine de débattre avec les organisations syndicales.

 

Nous avons décidé ensemble, et c'est le but de notre présence aujourd'hui que cette conférence se déroulerait sous le contrôle des salariés.

 

Il nous appartient d'y prendre toute notre place et c'est pour cela que la CGT investit chaque atelier, avec :

-       Agnès Le Bot sur les questions de développement de l'emploi et particulièrement celui des jeunes,

-       Thierry Lepaon sur la formation tout au long de la vie et le développement des compétences,

-       Pascal Debay sur les questions de salaire, une rémunération juste et efficace, en cela, la proposition de Hollande sur la revalorisation du Smic, si elle met fin à 5 années de mépris suffit-elle ?

-       Ghislaine Richard sur les questions d'égalité professionnelle mais aussi sur les conditions de travail,

-       Mohammed Oussedik, le redressement productif, l'emploi industriel. Que de choses à dire notamment à partir de la réflexion que nous avons menée ensemble ce 14 juin à Roubaix et de l'impact de cette question sur notre département,

-       Eric Aubin sur l'avenir des retraites et plus que jamais sur les enjeux de la protection sociale,

-       Enfin Marie Laurence Bertrand sur l'action publique, les services publics, répondre à l'urgence sociale.

 

La CGT porte aussi la question des droits nouveaux d'intervention de salariés, le droit syndical interprofessionnel. Nous sommes confrontés de plus en plus à une multitude de lieux de dialogue social territorial, notre objectif est d'en faire des lieux de conquêtes sociales, de conquêtes oui, mais avec quels moyens ?

 

Nous revendiquons aussi l'égalité de moyens, qu'ils soient matériels et financiers, entre les organisations syndicales de salariés et patronales. Ras le bol que les tauliers mènent la bagarre avec la richesse que nous produisons !

 

Plus que jamais, comme l'Union Départementale l'a fait au lendemain du 6 mai, nous irons pour exiger une loi d'amnistie pour réparer les condamnations liées à l'engagement syndical et stopper la criminalisation  de l'activité syndicale.

 

Cette question est particulièrement portée par la direction de l'UD qui semaine après semaine est auprès des camarades qui luttent (comme à Axter vendredi) plus que jamais, elle demande l'engagement de tous les syndicats pour mettre un terme définitif aux répressions.

 

Nous voilà donc engagé dans la conférence, le dialogue, le débat …

Oui, mais pour quoi faire ?

Les synonymes de débattre sont aussi  négocier, arguer, critiquer, contester.

 

Vous l'aurez compris, nous n'y allons pas sans rien dire,

Mais n'y allons pas avec un chèque en blanc,

Nous n'y allons pas avec confiance,

Nous y allons à partir des revendications des salariés, construites au quotidien par les syndiqués et les militants de la CGT qui mènent chaque jour la bataille des idées.

 

Nous revendiquons des réponses immédiates, elles doivent être prises

 

Il n'est pas question de se laisser enfermer par le patronat dans un cadre économique incompatible avec le progrès social et le développement humain durable.

 

Il n'est pas question de continuer à subir la baisse du coût du travail, les licenciements, les fermetures d'entreprises, l'exploitation de la classe ouvrière. Les patrons et les entreprises hors la loi doivent être sanctionnés.

 

Tout cela, Camarades, vous le savez plus que moi, tout cela ne passera que par la lutte, la lutte partout dans les établissements, les entreprises, les administrations. Des luttes construites avec et par les salariés sur les lieux de travail, sur leurs revendications, au plus près.

 

Mettons le patronat à genoux pour obliger le gouvernement à nous entendre pour que demain la vie soit vraiment, mais vraiment ROSE.

 

Par les luttes sur les lieux de travail, mettons nous en capacité de prendre le pouvoir.

 

 

 

 

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